Hello chère lectrice, cher lecteur !
Je t'avais manqué ? Si tu as lu mon dernier article dans la catégorie Carnets de Vie, tu sais que j'habite maintenant à Bruxelles ! Le déménagement et le lancement de ma micro, les premières missions à honorer et l'appartement à meubler, ont eu raison de moi et, une fois n'est pas coutume, de ma discipline ici. Bref, je suis à Bruxelles (mais cet été, je vais faire plusieurs allers-retours à Paris).
Bruxelles, capitale de la Belgique, siège du parlement européen, ville où deux des trois langues officielles sont parlées.
Trois ? Eh oui, l'allemand, en plus du français et du flamand, est aussi une langue officielle en Belgique. Ceci étant, à Bruxelles, rien n'est traduit en allemand (hormis les annonces sonores dans le métro et le tram). À noter également : le flamand est au néerlandais ce que le québécois est au français. Donc, oui le flamand est du néerlandais. Et oui, j'apprends le néerlandais. Disons que je suis nettement plus assidue que dans mon apprentissage du russe, entre autres car cela me servira probablement pour les prochaines années (ai-je par la même occasion arrêté d'essayer d'apprendre le russe ? pour le moment oui, car je n'ai non seulement pas le temps, mais aussi aucun intérêt immédiat à l'apprendre hormis pour la beauté de la langue).
Pourquoi apprendre le néerlandais si les gens parlent français à Bruxelles ?
En Octobre dernier, en tant que touriste, je n'avais pas spécialement fait attention à l'importance et l'omniprésence du flamand dans la ville. À cette période, nous n'envisagions pas spécialement de nous implanter à Bruxelles, nous souhaitions nous faire une idée et nous sommes restés dans les lieux très touristiques. Puis juste après, nous nous étions un peu renseignés sur les procédures de visa qui nous semblaient bien longues et compliquées. J'écrirais un article spécial démarches administratives bientôt : tu sauras tout, visa, inscription à la commune, rapatriement du chat !
Bref, revenons-en au néerlandais : en arrivant cette fois en tant qu'immigrée, j'ai pu remarqué à quel point le néerlandais est présent et cela m'a vraiment perturbée de ne pas comprendre un traitre mot de ce qui est écrit sur les panneaux (même si les gens parlent français et anglais). De plus, beaucoup de sociétés demandent aux candidats à l'embauche d'être bilingues, voire trilingues (français-néerlandais-anglais), car la majorité du business se fait en Flandres (il n'y a qu'à voir, le contrat de Monsieur était en néerlandais et ils lui ont transmis une version anglaise pour compréhension - pas de version française !). En résumé, j'assure mes arrières et je mets toutes les chances de mon côté.
Et sinon, Bruxelles, les premières impressions en tant qu'habitante ?
Attends, il faut que je te ramène l'annexe 46. Non, je blague ! Mais tu auras la référence lorsque l'article sur les démarches administratives sortira.
À part le fait que les chiens soient mieux traiter que les humains au resto et au bar*, la vie à Bruxelles est plutôt douce jusqu'à présent. On a d'ores et déjà instauré une petite routine, et on évolue dans un environnement multiculturel. On entend parlé italien dans notre quartier, autant qu'anglais et français. On y trouve également beaucoup de pizzerias ... qui de l'oeuf ou de la poule ? Les collègues de James viennent des quatre coins d'Europe (et du monde). C'est un peu un second Erasmus.
Cependant, cela ne fait que deux petites semaines que j'y ai officiellement posé mes valises, il est peut-être un peu tôt pour dire que j'adooooooore Bruxelles, au point de lui faire une déclaration d'amour à la Angèle. Non, ça, je le réserve à Montréal et Paris. Sorry not sorry. Mais Bruxelles est une belle ville avec un grand potentiel, et peut-être qu'avec le temps, un peu à l'image de Brisbane, mon attachement pour cette capitale grandira doucement mais sûrement.
Ce que j'aime d'emblée : la multiculturalité, entendre plusieurs langues dans la rue, l'infinité de bars et de restaurants (et des bières) à tester, la scène culturelle, les parcs, la localisation géographique au sein de l'Europe. Et aussi le fait d'avoir enfin à nouveau un chez-nous (sous ces combles, je me sens bien !).
Ce que je n'aime pas de prime abord : ils ne servent pas d'eau au resto*, il y a beaucoup de kékés (pas forcément des locaux btw) qui roulent trop vite avec la musique à fond et les fenêtres ouvertes à minuit**, ils ne savent pas conduire en-dehors du centre-ville***. Et malheureusement, nous n'avons pas de balcon (mais c'est un détail parce que notre appart' est quand même trop cute).
*Gare à toi si tu oses demander une carafe d'eau ... en revanche, ton chien qui n'a rien demandé aura une gamelle avant que le serveur n'ait daigné prendre ta commande.
**Mea Culpa, j'ai déjà fait ça dans Paris ! On se dit qu'avec l'arrivée de l'automne, on aura moins ce problème (vive la pluie !).
***En Octobre dernier, on avait été choqué de la précaution des automobilistes qui s'arrêtaient 5 mètres avant le passage clouté pour te laisser passer ... changement de choc et revirement de situation dans notre quartier : on a déjà failli se faire écraser plus d'une fois ! Bon à savoir : il y a la priorité à droite en Belgique.
Et voilà pour le moment !
Dans les prochains mois, attends-toi à un article sur les démarches administratives (oui, c'est la 3ème fois que je l'écris dans cet article !), à un autre sur les bonnes petites adresses et choses à faire (parce que j'ai déjà une liste prête !), et bien entendu à une multitude de posts sur nos escapades ! (Next week : Bruges et Gent !).
Je vais tenter de m'astreindre à reprendre le rythme de publication que j'avais planifié, c'est-à-dire un article toutes les deux semaines. Si je m'organise bien, ça devrait le faire. Donc, reste connecté ! Si ce n'est pas encore le cas, je t'invite à me suivre sur Instagram : j'y partage mes aventures régulièrement et c'est là que j'annonce la sortie des articles.
À la prochaine pour de nouvelles aventures !
P.S. : le titre est écrit en néerlandais et veut dire "Permettez-moi de le dire en flamand : Bienvenue à Bruxelles !".
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