Hello les petits choux !
Oui, j'avais envie de commencer cet article comme ceci, pas très pro, un peu chamallow, mais that's the current state du fond de mon canap', sous le ciel bleu de novembre. En octobre, on s'est pris un dernier shot d'été en partant un petit week-end à Rome. On a sorti les t-shirts du fond du placard, j'ai fait tombé les collants et chaussé les baskets, c'était parti pour une petite vingtaine de kilomètres par jour.
Arrivés dans la nuit de vendredi (21 h), on a bien failli dormir dehors le premier soir : Rome est devenue tellement chère pour se loger (mais ne l'a-t-elle pas toujours été ? il y a presque 10 ans, c'était près de 20 € la nuit en auberge de jeunesse, un énorme budget pour mon porte-monnaie d'étudiante de l'époque), nous avons donc trouvé un logement dans un ancien appart revisité en "hôtel" proche de la gare (c'était notre critère de recherche n°1 avec le prix ...), bref, on a payé bien trop cher pour le service proposé et je n'ai pas envie de les nommer ici - écrivez-moi un mail si vous souhaitez savoir le nom pour l'éviter ! Tout de même, ça avait des airs de "Mange, prie, aime" sauf qu'on n'avait pas loué d'appart en entier et que notre hôte n'était pas une petite mama italienne.
Ceci étant, Rome est une ville qui ne dort presque jamais - oui, c'est possible en Italie ! - donc nous avons pu trouver un restaurant ouvert à 22h qui sert encore des pizzas et du vin rouge. Et juste à côté de notre "hôtel", se trouvait un drôle de boui-boui, en sous-sol : Lambiase Antonio Laboratorio Pasticceria. Les pâtisseries avaient l'air excellentes, mais l'occasion ne s'est pas présentée pour les tester. La particularité de cet endroit est qu'il n'est ouvert que la nuit ! J'adore le concept - vous me direz ce qu'il en est gustativement parlant si vous osez le tester.
JOUR 1
Après une arrivée nocturne mi-figue mi-raisin dans la capitale italienne, nous avons activé le mode touriste et nous sommes levés aux aurores (la fille exagère à peine) pour partir explorer la ville de ma façon préférée : à pied.
Un kilomètre à pied, ça use, ça use... et ça creuse l'estomac de si bon matin ! Petite halte au hasard dans notre descente vers la Piazza Venezia. Derrière une église (ce qui n'est pas chose rare dans les rues romaines), se cache une luxuriante terrasse. En levant la tête, on réalise qu'il s'agit en réalité de celle d'un hôtel 5* mais qu'à cela ne tienne, l'ambiance est chouette et la musique est douce. Nous voilà donc attablés devant un petit déjeuner italien (c'est son nom) au bistrot de l'hôtel LUXUS Roma, ultra copieux - de la bruschetta au gâteau au chocolat, en passant par les viennoiseries et le yaourt, sans oublier les boissons chaudes - pour la modique somme de 10 € par personne (ou pas loin - ma mémoire flanche et si vous y allez dans quelques mois, je ne peux pas vous garantir les prix !).
Une fois le ventre rempli, nous avons emboité le pas à une classe découverte (des ados germanophones ?!), sans oublier de photo-bomber malgré nous leurs clichés souvenir. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire (à ceci près que je me suis arrêtée tous les mètres pour faire une photo - iykyk), nous étions en bas des marches du Monument à Vittorio Emanuele II, où se trouve la tombe du soldat inconnu, la statue impressionnante de Victor-Emmanuel II (en français dans le texte), et une vue imprenable à quasiment 360°, car oui, on peut faire le tour du bâtiment. On peut même monter sur le toit pour une véritable vue panoramique, moyennant une petite somme et un voyage en ascenseur de verre.
De retour au niveau 0 - ou peu s'en faut -, nous avons pris la tangente, aka la rue à gauche du Monument lorsqu'on lui fait face, pour nous diriger vers l'une des entrée du Foro Romano. Je vous invite à prendre votre temps dans ce lieu magnifique qui regorge de petits mystères - ou à vous greffer ni vu ni connu à une visite guidée ! Après une ou deux heures à arpenter les méandres des rues antiques, à observer le passage des rois de France (ils ne peuvent pas s'empêcher de laisser une fleur de lys gravée dans la pierre à chaque fois qu'ils passent quelque part !), à admirer les jardins, la vue, les vestiges, à se demander si on ne paierait pas un extra pour visiter un musée puis non car on a rendez-vous au Colisée, nous passons les grilles et traversons la rue pour aller au fameux sus-nommé.
On se fait refouler à l'entrée car on est trop en avance. Pour prendre notre mal en patience, nous contournons l'Arco di Costantino, descendons la Via di San Gregorio jusqu'au Circo Massimo, vestige d'arène, et découvrons des gens affublés de drôles de lunettes déambulant tels des zombies : des lunettes 3D pour faire un saut dans le temps et voir à quoi les lieux ressemblaient à l'époque de la Rome Antique. Nous n'avons pas tenté l'expérience, car somme toute, il nous fallait retourner au Colisée !
Il y avait du monde (un samedi, et probablement en période de vacances scolaires, yes), mais ça n'en reste pas moins impressionnant de se balader sous les arches, de découvrir les graffitis et les artefacts antiques, et de plonger son regard vers le centre de cet ancien stade.
Après autant de marche en plein cagnard, nous avons un petit creux et satisfaisons notre faim par une glace ! La première du séjour. Au hasard, une fois n'est pas coutume, attirés par la foule qui se presse et ressort avec des cornets alléchants, nous passons le seuil du Snack Bar Illy du Largo Corrado Ricci, et en ressortons cinq minutes plus tard en nous léchant les babines. Bref, c'était excellent.
Requinqués, nous repassons devant les vestiges du Forum Romain et la Piazza Venezia, puis prenons cette fois à droite du Monument (toujours en lui faisant face). La Via del Teatro di Marcello devient pente douce puis pente raide, et enclenche un large virage. Pas de feu au passage piéton, il faut tenter sa chance (et prier sa bonne étoile !) pour s'y lancer et traverser. Une fois entiers sur le trottoir d'en face, on peut aller voir le théâtre éponyme de plus près, tourner autour jusqu'au Portico d'Ottavia, qui vaut vraiment le coup d'oeil. En bons touristes, nous continuons notre chemin vers l'Isola Teberina, que nous traversons, fuyant la foule, avant de revenir sur notre berge initiale via le Pont Garibaldi.
Nous nous sommes ensuite enfoncés dans les ruelles romaines, infestées de touristes et de locaux, fendant un marché inopiné, passant devant les étals de fruits gorgés de soleil, nous frayant, entre deux clichés, un chemin jusqu'à la Piazza Navona - bondée. On s'était fait une raison sur le monde ambiant, mais malgré tout, cela nous a fait un petit choc. On a pris 2/3 photos de touriste, pour envoyer à la famille de l'autre côté de l'océan et on n'a pas traîné. Prêts à affronter un autre bain de foule, nous avons continué à nous enfoncer dans la vieille ville, le coeur historique, pour arriver face au Panthéon. En 2014, je n'avais pas eu besoin de réserver. Mais l'eau du Tibre a coulé sous les ponts depuis, et de nos jours, il est impératif de s'y prendre quelques jours à l'avance pour pouvoir pénétrer ses murs le week-end (le reste de la semaine, les réservations ne sont pas obligatoires). Bref, on l'a observé de l'extérieur, tentant de deviner la richesse de son décor à travers les colonnes de pierre, la porte majestueuse et les têtes des touristes plus malins que nous. Comme on n'avait pas eu assez de contact physique avec nos congénères, on a fini notre périple par la Fontaine de Trevi. Une eau toujours aussi pure, un chef d'oeuvre de pierre toujours aussi immaculé. Une foule toujours autant agglutinée. Il faut faire du coude à coude pour se hisser sur un muret de pierre et admirer la fameuse.
Nous avons finalement remonté la Via del Lavatore, repérant quelques bonnes adresses pour le dîner. Le queue interminable à Il Chianti Vineria et la foule nocturne pressante devant la Taberna Patrizi e Plebei (impossible de s'arrêter tranquillement pour lire le menu en détails sans se prendre des coups de coude dans les côtes disons - mais pour celui-là, j'étais plus attirée par la déco que par le menu donc bon, passons), nous ont fait nous replier sur Comodo Mercato Trevi, que nous avions également en tête. Lorsqu'on s'enfonce dans le couloir éclairé et coloré de ce restaurant, on ne sait pas trop à quoi s'attendre, puis on trouve des sortes d'étals comme dans les marchés couverts, ou bien dans les beaux centres commerciaux tels Harrods ou le Printemps, et enfin les salles à la décoration éclectique finissent de nous convaincre que l'expérience va être chouette. Attablés dans un petit coin à côté d'un autre couple et derrière une table de cinq copines aux cheveux blancs, nous avions tout loisir pour observer la salle et déguster notre vin rouge en attendant le meilleur poulpe de ma vie et des pâtes fraîches à la truffe.
Et la magie opère - comme quoi les réseaux sociaux ont du bon parfois. Mon cousin et sa copine sont aussi de passage à Rome, une occasion trop belle et trop inattendue pour la laisser passer. Nous finissons la bouteille aussi vite que possible, et sortons les retrouver pour prendre une bière au bout de la rue, au pub The Albert. Ambiance irlandaise sur les bords avec de la Peroni en pression, il n'en faut pas beaucoup plus pour se donner les dernières nouvelles et passer un excellent moment.
JOUR 2
Vais-je réussir à être plus concise ? Suspense.
Un nouveau réveil aux aurores - la faute aux rayons de soleil qui font leur chemin à travers les fentes des volets, le camion poubelle (un dimanche ? à moins que cet épisode eut lieu samedi ... ), le mec de la chambre d'à côté qui ronfle, et l'habitude qu'Edgar me réveille pour son petit-dej (le chat, meilleur entraineur de vos nuits pré-enfant).
Bref, on largue les amarres le ventre vide encore une fois, car on se dit que l'on testera bien un endroit au hasard - ça nous a plutôt bien réussi la veille. Chemin faisant, Via Venti Settembre (qu'on emprunte déjà pour la 3ème fois au moins), on passe devant Mató Street Food et je ne sais pas si c'est le petit auvent rouge et blanc, l'encadrement des fenêtres bleu, les carreaux de ciment, la vitrine alléchante, la promesse d'une cuisine de Puglia ou la good vibe qui se dégage du lieu, mais on revient sur nos pas et je mets mes restes d'italien à rude épreuve pour tenter de commander deux cafés et deux muffins. Les deux nanas derrière le comptoir ont capté qu'on était étranger au moment où j'ai bafouillé pour dire qu'on voulait à emporter mais on s'en fiche, elles étaient sympas. Juste après nous avoir servi, elles parlaient espagnol avec un groupe de jeunes et je me suis sentie vieille avec mon espresso aussi court qu'un ristretto français. Pas le temps de s'apitoyer sur mon sort : le soleil brillait déjà haut et nous avions plusieurs kilomètres à aligner avant notre première destination de la journée.
On se perd encore dans les petites rues (vous voyez Montmartre ? vous multipliez ça par 10 et vous avez Rome), on croise le marathon de Rome d'un côté, puis de l'autre, et doucement, mais sûrement, on se rapproche de notre cible. On finit donc par atteindre le beau Pont Umberto I que l'on traverse pour rejoindre la rive de la Cours de Cassation. On bifurque à gauche, on passe devant des petits bouquinistes, des airs de Paris en été, on longe le Castel Sant'Angelo, on remonte la magnifique perspective de la Via della Conciliazione, rendue piétonne pour notre plus grand bonheur, et finalement on quitte le territoire italien sans passeport. Nous voilà au Vatican.
Un portique électronique de sécurité plus tard, nous nous mêlons à la foule qui se dirige tel un troupeau vers l'entrée de la Basilique Saint-Pierre. Une fois à l'intérieur, on est tout de suite happé par la hauteur sous plafond vertigineuse, la magnificence du décor et le doré ostentatoire omniprésent. Les mots ne suffisent pas à décrire la grandeur de cet édifice. Je pourrais bien essayer mais cet article commence à être vraiment trop long. J'ai failli pleuré avec une hispanique à confesse, j'ai admiré la beauté des sculptures (ma préférée était celle avec la Mort qui agite son sablier du temps et une belle femme drapée de marbre, un pied calé sur le globe terrestre), j'ai jugé les gens qui prenaient des photos dans les voûtes à côté d'un gros panneau "interdit de prendre une photo", je me suis posée mille questions lorsqu'une fille a donné une fiole d'eau à un prêtre ne sachant pas si elle était à bénir ou déjà bénite, si c'était une offrande ou une demande. Puis, j'ai bien évidemment fait comme tous les touristes : j'ai pris une photo des gardes suisses pontificaux - il faut bien avoué que leur costume jaune orangé et bleu roi est aussi emblématique que les énormes coiffes en fourrure des gardes royaux britanniques (est-ce que ma photo est raté ? oui).
Nous sommes ensuite repassés en Italie - en même temps, il n'y a pas grand chose à boire ou à manger au Vatican - bien décidés à prendre la route de mes souvenirs, munis de nos cartes papier (pourquoi utiliser Google maps quand on a des cartes papier ?! Réalité : J. n'avait pas de réseau avec son forfait belge et la batterie de mon téléphone survit rarement une journée complète, il faut donc l'économiser). Il y a 8 ans, presque 9, avec mon ancienne coloc et très chère amie, que j'avais épuisée à force de marcher (en plein mois de mai romain, soit par 30 °C), nous avions erré dans un parc avant de tomber par hasard (encore lui, décidément !) sur la magnifique Villa Pamphilj. Puis nous avions trouvé un belvédère avec une superbe vue sur Rome. En dehors des photos que j'ai prises, je ne me souvenais plus du trajet. Bref, dans nos aventures de 2022, nous nous sommes engagés Via delle Fornaci, avant de rebrousser chemin pour tenter d'accéder à ce fameux parc en hauteur (selon ma vision des choses déformée par le temps). Petit stop à L'Incontro Caffe (grâce à notre pote H.) pour faire le plein de carburant avant d'entamer une marche incertaine : 2 sandwichs et 1 orange pour 7 €, qui dit mieux ?
Nous empruntons alors la Via delle Mura Aurelie, bien déterminé à trouver un escalier, un accès, quelque chose. Spoiler alert : nada. On a donc serpenté au pied de la muraille tout le long, avec une belle vue sur notre droite, bouillonnant d'impatience et d'incompréhension - il y a tellement d'endroits pour créer un escalier, c'est à n'y rien comprendre. Nous arrivons donc tout au bout de cette rue interminable, à la Porta San Pancrazio, un peu échaudés (heureusement seule la première moitié de la Via delle Mura Aurelie était en plein soleil), légèrement affamés (et lorsqu'on a faim, on est tous les deux d'assez mauvaise compagnie, oupsi), et un brin déshydratés (ne vous inquiétez pas, on a vite trouvé une fontaine d'eau !), si bien qu'on bifurque directement à gauche pour emprunter le Passeggiata del Gianicolo sans prêter attention à la Casa di Michelangelo sur notre gauche. On serpente alors dans le sens inverse pour atteindre le fameux belvédère. La vue est superbe, comme dans mes souvenirs, et on oublie tous les pas précédents. De plus, de belles voitures de collection sont garées au pied de la statue de Garibaldi à cheval, que demande le peuple ? Après avoir admiré la vue, on a trouvé un coin tranquille pour enfin dégusté nos sandwichs.
Deux minutes de réflexion plus tard, non, nous ne reviendrons pas sur nos pas encore une fois pour aller se perdre dans le vaste parc qui entoure la Villa Doria Pamphilj. Nous continuons donc sur notre lancée, en pente douce pour redescendre la colline et rejoindre le Tibre, que nous longeons ensuite jusqu'à la Piazza della Liberta et le Pont Regina Margherita, que nous traversons pour nous rendre Piazza del Popolo. Un petit tour autour des lions, petit test de physique et de propagation du son le long du mur, direction les marches et la montée vers le jardin en surplomb (on bosse le cardio et les mollets, et on use les souliers on a dit !). La vue, deux ou trois photos, un petit selfie et on laisse la place aux suivants. Une petite pause s'impose sur un banc de pierre, histoire de reprendre notre souffle à l'ombre des arbres, de soulager nos pieds malmenés, et de profiter de la brise tout en observant le ballet des chalands, tantôt à pied, à vélo, en trottinette ou en tandem.
Une fois notre soif étanchée et nos petons prêts à affronter de nouveaux kilomètres, nous allons voir l'horloge à eau avant de quitter le parc en passant devant la Villa Medicis. Nos pas nous guident vers la foule et la Piazza di Spagna, dont nous descendons les marches majestueuses et glissantes, avant de s'échapper par une ruelle, loin du monde agglutiné autour de la pauvre petite fontaine aux tritons. Chemin faisant, nous passons devant la vitrine de La Rinascente : un rooftop ? Ok, let's go ! C'est ainsi que j'ai bu le Virgin Bloody Mary (du jus de tomate quoi) le plus cher de ma vie au UP Sunset Bar, mais la vue valait vraiment de monter les escalators des 8 étages et de finir par une volée de marches.
Retour à l'"hôtel" après cette parenthèse suspendue, préparation des valises pour le lendemain, et une petite pizza au resto d'en face - REBasilico. J'avais lu les avis sur internet et en particulier les mauvais - un conseil : ne faites pas ça. J'étais prête à me faire ma propre opinion, mais un retard dans le service et tout de suite, ces avis négatifs se sont mis à clignoter dans mon cerveau tels des néons du quartier rouge d'Amsterdam. Le staff était visiblement débordé et restreint - understaffed -, l'endroit bondé et nous avons donc attendu plus d'une demie-heure que quelqu'un vienne prendre notre commande. Comme j'avais lu qu'ils servaient mieux les italiens que les étrangers, j'ai rassemblé mon courage à deux mains et mes restes d'italien et ... j'ai parlé espagnol au serveur ! Ça me rappelle lorsqu'en Colombie, je disais "a la sinistra" au chauffeur de taxi qui, de fait, ne pigeait rien parce que cela n'avait rien à voir avec la "izquierda". Bref, je me suis sentie bien idiote mais bon je ne reverrais probablement jamais ce serveur donc ce n'est pas bien grave. Les pizzas étaient très bonnes, et c'est quand même important de le mentionner.
Mais le clou de la soirée, c'était le dessert : une glace de la Gelateria La Romana. Cela faisait longtemps que je n'avais pas mangé une glace aussi onctueuse et au goût aussi intense. E X C E L L E N T. Si vous ne devez retenir qu'une chose de cet article interminable, c'est bien cette adresse (il y en a en réalité 4 ou 5 dans Rome, donc choisissez celle qui se trouve la plus proche de vous et régalez-vous !).
JOUR 3
Il n'y a pas eu de jour 3 à proprement parler : nous pensions être dans un véritable hôtel et pouvoir profiter du lobby ou du restaurant pour travailler au calme. Que nenni avec notre chambre dans un appartement désuet pour un prix exorbitant. J'ai donc couru prendre un train direction l'aéroport avant 8h du matin dans l'espoir de m'installer confortablement près d'une prise de courant et de prendre mon petit-dej tranquillement devant mon écran. Que nenni bis : j'ai découvert à mes dépends que l'on ne peut pas se rendre trop tôt dans la zone duty free. J'ai donc trouvé le seul café du hall d'enregistrement avec des prises qui ne fonctionnaient pas (heureusement, mon ordinateur était chargé à 100%), et j'ai squatté un coin toute la matinée, réunions teams comprises. Malgré tout, ce petit café était vraiment à l'italienne : les gens commandaient leur café et le buvaient debout au comptoir, ça m'a ramené directement à Milan en 2013.
J'ai ensuite passé l'après-midi dans la zone "work" aménagée par l'aéroport dans un couloir ... a priori une idée brillante, dans les faits, pas la plus belle réussite entre la ventilation cassée qui faisait autant de bruit qu'un réacteur d'avion, un éclairage aux néons et une acoustique inexistante. Mais il y avait des prises et j'ai pu finir ma journée de travail sans encombre avant d'embarquer pour rentrer à Bruxelles.
Ouf, la fin de cet article est proche. Le ciel n'est plus bleu mais pluvieux. Merci aux courageux qui en sont venus à bout. Et vous, vos incontournables, vos expériences, vos histoires, vos détours à Rome ?
À bientôt pour de nouvelles aventures !
xoxo
P.S.: toutes les photos de cet article ne datent que du premier jour car j'avais oublié mon chargeur d'appareil photo à Bruxelles - le jour 2, j'ai donc utilisé mon téléphone - pour voir les photos, rdv sur Instagram !
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