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FÊTER SES 30 ANS À BRUXELLES



Hello chère lectrice, cher lecteur !


Aujourd'hui, je t'emmène à bord du Thalys direction Bruxelles, ses frites, ses bières, ses gaufres et son Manneken Pis. Pourtant si proche, je n'y avais jamais mis les pieds. Plusieurs personnes de mon entourage m'en avait vanté les mérites, et nous n'avons pas été déçus du voyage. Ne rate pas la correspondance entre Lille Flandre et Lille Europe, mets ton ciré, attrape ton parapluie, on est paré !


Tous les chemins mènent à Rome, ou plutôt à Bruxelles. Le plus simple, et écolo, reste le train. Au départ de Gare du Nord, on peut embarquer dans un Thalys directement ou bien faire un voyage en deux temps avec un stop à Lille. Il vaut mieux étudier la géographie des lieux en amont (sur Google Map pour ne pas les nommer ...), pour éviter de se retrouver perdu comme nous dans la très jolie gare de Lille Flandre, à chercher un panneau imaginaire qui indiquerait la direction de Lille Europe, avant de se taper le sprint de sa vie sous la pluie, un samedi, beaucoup trop tôt pour un premier jour de week-end. Bon en réalité, il n'y a que dix minutes de marche entre les deux gares, nous avons donc eu notre correspondance sans (trop) d'anicroche - j'ai même eu le temps de ramasser un téléphone portable tombé d'une poche et de le rendre à sa propriétaire visiblement pas très réveillée non plus.


Comme depuis quelques années maintenant, je n'avais pas prévu grand chose pour ces trois jours, hormis l'hôtel, que j'avais repéré près de deux ans auparavant lorsque j'avais planifié cette escapade le week-end du confinement de 2020 (qui avait donc été annulée). Nous avons donc séjourné au Vintage Hôtel, dans le très chouette quartier de Saint-Gilles, qui nous a donné des envies de déménager et de poser nos valises là. Ou presque. Quoiqu'il en soit, j'adore déniché des petits hôtels mignons, à thème ou à la décoration léchée, et avec celui-ci, j'ai été comblée : de la caravane en alu à l'américaine, aux pages de pub pour les Rollerflex encadrées, en passant par les tables basses inconiques des années 60, tout était pensé et tout était parfaitement à sa place. Le buffet du petit dèj était également délicieux, donc un bon point supplémentaire.



JOUR 1 : 15 km à pied, ça use, ça use, 15 km à pied, ça use les souliers !


Nous avons déposer nos valises à l'hôtel pour profiter directement de la capitale européenne et déambuler léger dans ses rues pavées. Depuis l'hôtel jusqu'à la Grand Place, en passant par le Mont-des-Arts et les Galeries Royales Saint-Hubert, nous nous sommes pamés devant l'architecture typique du nord, les petites briques rouges, les fenêtres en vitraux, les toits crénelés, les dorures, le street-art au détour d'une ruelle et les bonnes odeurs de gaufres. Nous avons ensuite cherché (et trouvé !) le célèbre Manneken Pis, tout costumé (la Mona Lisa de Bruxelles ou presque !). Après s'être frayé un chemin jusqu'à la grille, l'avoir mitraillé puis avoir laissé la place à d'autres touristes-photographes en herbe, nous sommes allés prendre une bière bien méritée au Poechenellekelder : la déco, intérieure comme extérieure, vaut le coup d'oeil !


En rentrant, nous avons pris le chemin du Mont-des-Arts pour profiter d'un spectacle de lumières envoûtant : les faisceaux lumineux dansaient au rythme de la musique et jouaient à cache-cache dans la fumée, avant de changer de couleurs, de forme et de cadence, de façon endiablée.


JOUR 2 : du soleil, de la pluie, des frites et Magritte


Nous avons commencé la journée sous le soleil et par un brunch d'anniversaire des plus gourmands (à moi les pancakes au spéculos !) au petit café-resto familial Lloyd, situé à l'angle de la rue (on y trouve même une salle de jeux pour les enfants !). Suite à cette orgie sucrée, la balade digestive s'imposait ! Direction le Palais Royal et le Parc de Bruxelles, le Jardin Botanique, le Canal Bruxelles-Charleroi, avant de revenir dans le centre-ville. Nous avons mal cherché la Jeanneke Pis (la soeurette de Manneken), cachée au coeur de l'Îlot Sacré. Ce n'est que partie remise.



Une pause frites à la bière avant de se prendre la saucée et de boucler la boucle jusqu'au Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique. L'entrée est commune aux cinq musées, il vaut donc mieux prendre son mal en patience (et son parapluie) car la queue s'allonge tout le long du bâtiment. Une fois à l'intérieur, nous avons foncé dans les salles dédiées à Magritte pour être sûrs d'en faire tous les recoins, puis nous avons fait d'autres salles accessibles avec nos billets en quatrième vitesse, histoire d'en voir le maximum en un minimum de temps (20 minutes top chrono).


JOUR 3 : voyage dans le passé et design mobilier


Après une bonne nuit de sommeil aux inspirations 60's et un petit déjeuner sur place, nous avons laissé nos valises à la réception de l'hôtel et pris le chemin du métro pour nous rendre à l'Atomium, symbole de l'Exposition Universelle de 1958. Comme pour nous récompenser de notre patience dans le froid, le soleil n'a pas cessé de briller de mille feux de la journée. Nous sommes montés au sommet de l'Atomium pour observer la vue sur la forêt et Bruxelles qui s'étendent à ses pieds, et admirer les détails architecturaux de cette énorme structure de métal.



Grâce à l'entrée de l'Atomium, nous avions accès au Musée du Design, petite pépite et véritable havre de paix, un peu à l'écart de toute l'agitation autour du gros atome métallique. J'ai particulièrement aimé l'exposition permanente - j'ai lu presque tous les cartels et je voulais bien embarquer quelques lampes Artemide vintage sous le coude. J'aurais bien dévalisé la boutique également, mais je me suis retenue. Après une petite balade dans la forêt alentours, il était déjà l'heure de faire le trajet en sens inverse, de récupérer nos valises et de retourner à Bruxelles-Midi pour s'endormir dans les sièges confortables du Thalys (d'ailleurs, Thalys, merci d'arrêter les soit-disant améliorations qui consistent à retirer la mousse des fauteuils car on a eu mal aux fesses en rentrant d'Amsterdam - mais cette histoire sera pour un autre article !).


Un petit mot pour la fin ... et pour la suite


Et voilà pour notre escapade en terres belges. On ne s'est pas stressé pour tout faire ou tout tester : même si j'aimerai bien tout faire, cette façon de voyager est épuisante, et renquiller sur une semaine de boulot juste derrière signe mon arrêt de mort (drama queen, moi ? non ...). Bref, j'en suis revenue. Aussi car je ne suis plus seule dans l'équation, et je marche toujours autant, suffisant à exténuer mes partenaires de voyages (demandez à mes parents ou mes ami.e.s ...). C'est pas plus mal de se dire qu'il nous reste plein de choses à faire, à voir, à découvrir, comme par exemple :

- des resto et des bars à foison, sans oublier les brunchs !


Si je n'avais qu'un conseil pour préparer sa visite de la capitale belge : glisse toujours un ciré, des bottes de pluie et un parapluie dans ta valise ! Et je parle bien d'un vrai ciré, type le typique jaune breton, et non d'un petit manteau imperméable de chez Decath' ! (Quoique le mien a tout de même été très efficace !).


Spoiler alert : outre visiter une nouvelle ville, s'échapper de Paris et de la routine, et fêter mon anniversaire, l'un des objectifs inavoués de ce petit voyage était de voir si Bruxelles nous plaisait ... pour y vivre. Alors, à ton avis ? ;) La suite au prochain numéro !


Portes-toi bien d'ici le prochain article !


Xoxo



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