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FIN DU 1ER CHALLENGE SECONDE MAIN


Hello cher lecteur,

J'espère que tu vas bien, que tu profites de ces belles journées d'été, de tes proches et des beaux paysages pas trop loin de chez toi (avec le Covid-19, nous sommes sûrement beaucoup à avoir opté pour une ou plusieurs destinations plus proche(s), ... par choix et/ou contrainte, n'est-ce-pas!). Bref, je te parlerai de mes escapades à travers l'Hexagone dans un prochain article (ou plusieurs si j'ai assez de matière). Pour l'heure, j'ai prévu de faire un petit bilan après cette année à n'acheter que des vêtements de seconde main.

Pour rappel, en juillet dernier, lors de mon voyage en Australie, je me suis lancée le défi de n'acheter aucun vêtement neuf pendant un an, et donc seulement des vêtements de seconde main. Comme j'avais dû acheter une écharpe unisexe neuve à Genève, j'avais rallongé mon défi d'un mois. Si tu n'as pas tout suivi, tu peux relire cet article, le début, et celui-ci, le bilan à 6 mois.

Alors, quelles leçons puis-je tirer de ces mois à consommer autrement ? Qu'est-ce que ça a changé en/pour moi ?

Tout d'abord, je suis plus en accord avec mes valeurs, je culpabilise donc beaucoup moins. J'achète un peu moins, car je réfléchis plus. Est-ce que ça me va vraiment bien? Avec quoi vais-je bien pouvoir porter tel ou tel item ? Est-ce que c'est un coup de tête ? Est-ce que je vais le regretter ? Quelle est la matière ? C'est fabriqué où ? (Bon pas toujours pour les derniers points, lorsque je cherche quelque chose sur Vinted, par exemple, je n'achète pas exclusivement du vintage ... même plutôt rarement). Je dépense moins. Quand un vêtement dépasse 20 €, je me repose des questions la plupart du temps. Parfois, je craque, on ne va pas se mentir, mais globalement, j'ai dépensé bien moins que les dernières années à habiter et travailler en plein centre-ville de Montréal. Même si, entre ce que j'achète et ce que ma mère et ma soeur me donnent, j'accumule de plus en plus de choses, j'en accumule tout de même moins, et je porte absolument tous mes vêtements (ou presque ... cette chemise en soie rose oversized que j'adore, j'ai finalement du mal à la porter - il fait trop chaud ou trop froid ... on verra à la rentrée, ce sera l'instant de vérité !).

Même s'il m'arrive de "baver" devant les vitrines des magasins, parce que j'aime cette palette de couleurs, ce style, cette coupe, j'ai du mal à me dire que je vais aller acheter une nouvelle pièce de qualité douteuse à un prix exorbitant (pour ce que c'est). Surtout qu'en réalité, je n'ai besoin de rien ... En dernier recours, une petite lecture des étiquettes, entre les matières synthétiques et le lieu de fabrication, finit de me faire rebrousser chemin.

Et après ?

Malgré tout, malgré ma bonne volonté et mes valeurs, malgré mes grandes idées, je ne suis pas parfaite. Ni une ni deux, le challenge aussitôt fini, j'ai aussitôt "craqué". En allant vers une bijouterie, nous sommes passés devant Mango. Magasin que j'aimais plutôt bien avant mon défi. La nouvelle collection m'a fait de l'oeil : c'est un style que j'aime, c'est ma palette de couleurs. Je me suis autorisé un petit tour. Et hop, le rayon des soldes. J'ai découvert que Mango essaie de faire des efforts en proposant des matières plus éco-responsables comme du coton recyclé (green-washing ou effort réel, c'était difficile de trancher). J'ai pris quelques items et suis allée les essayer en cabine. Finalement, j'ai gardé deux hauts, soldés certes, mais pas du tout fabriqués avec des matières "éco-responsables". Je me console (ou me trouve des excuses) pour le premier car c'est un haut en crochet, et que j'en cherchais un sur Vinted, mais n'avais pas osé acheter à cause de ma morphologie. Pour le second, aucune excuse, à part que monsieur l'aimait bien. Bref, je suis sortie de là en pour-parler avec ma conscience. Tant que je ne recommence pas la boulimie de fringues, pas de quoi paniquer. Et en fait, je n'ai même pas envie d'y retourner. Cette exception (qui confirme la règle) m'a permis de dealer avec mes derniers démons : craquer une fois de temps en temps ne changera pas vraiment la face du monde ni mes actions au quotidien, cependant, à titre personnel, j'ai envie de mettre mon argent ailleurs. Et rien ne sert de culpabiliser à part encombrer son esprit.

De plus, il me suffit de me souvenir de ma réaction à la sortie du confinement : lorsque les magasins ont réouvert, j'étais profondément effarée des files d'attente à l'entrée, car au-delà de l'argent, on y perd un temps et une énergie précieux. Puis l'arrivée d'Edgar (mon chat) a détourné mon attention de cela. Bref, je ne suis pas parfaite, mais il est peu probable que je retombe à corps perdu dans mes travers d'antan.

Petit point aux 6 mois sur le challenge pour la déco et les livres :

De ce côté-là ... je tiens plus ou moins bon. Lorsque monsieur a déménagé à Paris pour le boulot, nous avons filé chez Ikéa. Bye-bye les bonnes résolutions. Pour notre appartement lyonnais, en revanche, paris tenu pour le moment. En même temps, nous n'avons besoin de rien, c'est déjà assez encombré ! En ce qui concerne les livres, j'utilise à peu près mon quota d'un livre neuf par mois et sinon, je trouve mon bonheur chez Emmaus. Et j'ai tellement de livres en attente d'être lus que je vais faire une pause. Reste les jouets pour chat ... j'ai fait un mix entre Leboncoin, Botanic et Ikea. On est trop gaga, il est trop gâté.

Et voilà pour mes réflexions du jour ! Je reviens vite avec des articles sur nos escapades locales !

Ciao,

Xoxo

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