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DÉFI SECONDE MAIN : BILAN À MI-CHEMIN

Hello cher lecteur,

J'espère que tu vas bien et que tu t'es remis de toutes ces overdoses de nourriture qui accompagnent les fêtes de fin d'année (cela dit, on sort à peine de la galette des rois que l'on fonce vers la chandeleur... on ne s'en sortira donc jamais!). Pour bien lancer cette nouvelle année, parlons peu, parlons bien, parlons défi! Si tu te souviens, j'ai entamé un défi d'un an en juillet dernier concernant ma consommation de vêtements : ne plus acheter de vêtement neuf pendant 1 an. Cela fait donc 6 mois que je me suis lancée ce paris et que je tiens bon (mis à part une histoire d'écharpe unisexe).

Petit bilan financier concret :

- en Australie, j'ai acheté une mini-jupe en similicuir noir à 6 $AUD

- à Paris, chez Frip'Star Saint-Paul j'ai acheté un body beige en laine, une jupe en daim grise, une mini-jupe en daim beige et un chemisier en soie rose pour un total de 40 € (10 € chaque article)

- sur Vinted, j'ai commandé une robe d'été longueur midi pour moins de 20 € (avec les frais de port), une robe salopette en velours côtelé pour 8€ (sans les frais de port), un manteau noir long en laine pour 15 € (sans les frais de port) et une paire de bottes noir pour 13 € (sans les frais de port).

- à Lyon, chez Emmaus, j'ai acheté un gilet sans manche en fourrure pour 15 € et un manteau long que j'ai finalement donné à ma mère car trop grand pour moi pour 13€.

Robe dénichée sur Vinted - Côte d'Azur, Septembre 2019

Donc pour à peine 115 € en cinq mois, j'ai trois jupes, deux robes, deux hauts, des bottes et un manteau. En période de sédentarité prolongée, avant de me lancer ce défi, je pouvais dépenser aisément 100 € par mois, voire bien plus, en vêtements neufs. J'en aurais peut-être même acheté plus ... Alors oui, après deux mois de voyage en Australie, un mois de transition et deux mois de recherche d'emploi à vivre sur mes économies, il est vrai que mon compte en banque était bien maigre et que je n'aurai de toutes façons pas eu les moyens de dépenser plus. Mais c'est également la beauté de la chose, sans avoir l'impression de réellement se priver, on peut contrôler ses dépenses. Et encore, on peut faire de bien meilleures affaires que celles que j'ai faites.

Jupe en daim et chemise en soie de chez Fripstar - Paris, Octobre 2019

De plus, pour assouvir davantage mes envies de nouveautés :

- ma soeur m'a donné deux paires de chaussures, deux pantalons, un short et deux hauts.

- ma mère m'a donné un trench, un manteau d'hiver (que je n'ai pas encore eu l'occasion de porter car il ne fait pas assez froid!), un pantalon de jogging, une robe, une chemise et deux petits pulls.

- à Noël, ma mère m'a offert un pull de Noël et Monsieur une jupe.

En réalité, j'ai donc amassé bien plus de vêtements que je n'en aurais eu besoin, que je n'en ai besoin même (et puis c'est sans compter le mois de janvier où après un week-end express à Paris moitié perso - moitié pro, je suis repartie avec un sac de courses rempli de fringues dont ma mère se délestaient). Tout ça pour dire que même en achetant moins, en dépensant moins, on peut vite accumuler des tas de choses. Alors pour la planète et pour son compte en banque, c'est sans conteste une bonne idée de se limiter à l'achat de seconde main, en revanche pour ses placards et son espace mental (et pour les dimanches spécial ménage), il y a encore du boulot ... Je ne deviendrai pas minimaliste, car je n'y arriverai pas, j'aime trop m'amuser avec mes vêtements et changer de tenues chaque jour, mais il est vrai que pour la planète et pour son propre bien-être, dégraisser son dressing ne fait pas de mal. Bientôt le printemps après plusieurs mois de vie en France, il y aura probablement un petit tri à prévoir!

Trench donné & écharpe de la discorde ! - Genève, Novembre 2019

D'ailleurs, voici un petit quizz pour évaluer (très grossièrement) votre empreinte carbone liée à vos habitudes de consommation et d'entretien de vos vêtements, et je dois dire qu'avec les habitudes de mon challenge, mon empreinte carbone liée à l'industrie du vêtement est plus de 90% inférieure à la consommation moyenne ! Cela m'a fait plaisir d'un point de vue personnel (réflexe primaire intégré depuis la plus tendre enfance d'être satisfait de l'obtention d'une bonne note!). Ça me pousse à continuer et même à me dire que je ne reviendrai pas à mes habitudes de consommation précédentes à la fin de mon challenge, et que si je souhaite faire un achat neuf dans le futur, je me dirigerai vers une marque éthique avec inspection à la loupe des matières et méthodes de fabrication ! Cependant, ce résultat m'a aussi profondément attristée : avant j'étais cette personne qui ne faisait pas attention et je l'ai fait tout de même assez longtemps, j'ai donc pollué sans vergogne et sans conscience, et beaucoup de personnes le font encore car elles ne sont pas au courant de leur impact. On se sent alors si petit (de quoi développer de l'éco-anxiété!), mais il faut se forcer à relativiser : Rome ne s'est pas construite en un jour et chaque action compte! Donc si à son échelle, on fait ce qu'on peut et de son mieux, c'est déjà beaucoup.

Et comme j'ai tendance à compenser mes achats par d'autres, je me lance un nouveau défi pour cette nouvelle année : pas d'article de déco ni de meuble neuf et idem pour les bouquins pendant 1 an ! Bon, je vais être honnête tout de suite, le second, c'est ambitieux, très ambitieux ... C'est clair que ça ne va pas fonctionner, j'ai déjà acheté quatre livres hier à la Fnac et à Decître et je prévois déjà d'en acheter un autre car ce sont des amis qui l'ont écrit... Rectifions donc le tir pour ne pas abandonner au bout d'une semaine et disons plutôt : pas plus d'un livre neuf par mois!

Sur ce, je vous souhaite une bonne journée et vous dis à la prochaine (je vous prépare un article spécial seconde main à Lyon, en ligne et sur Insta!)!

XOXO

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