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DÉFI : PLUS AUCUN VÊTEMENT NEUF PENDANT 1 AN!


Bonjour cher lecteur,

Aujourd'hui, et avant de repartir en vadrouille et d'écrire des articles sur toutes les merveilles que la nature offre en Australie, j'ai envie de vous parler d'un sujet un peu différent.

Situons un peu le contexte : pour partir deux mois en Australie en hiver (oui, c'est l'hiver de ce côté du monde, même si on ne dirait pas sur les photos), il faut emmener des vêtements pour les quatre saisons (enfin les trois, car même si on risque d'avoir un peu plus froid en Tasmanie, il ne va pas tomber 50 cm de neige!). Nous avons donc pris chacun une valise en soute bien pleine et une troisième valise en soute pour transporter les chaussures et les sacs à dos qui ne rentraient pas dans nos valises principales respectives et des cadeaux pour la famille.

Lorsque j'ai disposé mes vêtements sur les étagères et la tringle de la penderie, j'étais plutôt contente en me disant que je n'avais vraiment pas emmené beaucoup de vêtements. Puis j'ai pensé que j'avais une valise encore plus grosse au Canada qui attendait tranquillement que je revienne et que je l'emmène avec moi en France. Je gérerai cela en août.

En un mois en Australie, j'ai eu deux pensées opposées : 1) je manquais de vêtements (en fait, de trois choses : mes chaussures de running, un jogging plus chaud et une veste habillée pour sortir), et 2) j'en avais beaucoup trop. J'ai pourtant fait un grand tri avant de quitter Montréal et j'ai donné pas mal de vêtements chez Renaissance (l'équivalent d'Emmaus). Je suis ensuite tombée ce mois-ci sur deux vidéos : Les soldes de Partager, c'est sympa et Transforming my wardrobe into only thrifted clothes de Monica Church (vraiment par hasard).

En 2016 ou 2017 (j'ai un blanc de mémoire), j'avais essayé de me lancer un défi et de ne pas acheter de vêtements du tout pendant 1 an (sauf des chaussettes), mais comment dire ... ça n'a pas du tout fonctionné. Au début, je tenais bien le coup. J'achetai des livres et des cafés à la place (pratique, la substitution). Puis au bout d'un moment, j'ai craqué. Lorsque je ne voyage pas assez, j'ai une furieuse envie de faire du shopping. Cela m'est arrivé en Italie aussi.

D'autre part, j'ai toujours aimé faire les friperies et les brocantes. J'ai toujours porté des vêtements chinés ou récupérés de ma mère, ma soeur, mes cousines. C'est de famille.

Enfin, le mouvement Zéro déchet est quelque chose qui me tient à coeur, et même si je suis loin d'être parfaite, j'ai envie de faire des efforts pour tendre à ce mode de vie. Pour notre petite planète et aussi pour arrêter d'accumuler des tonnes de choses envahissantes (oui, j'ai regardé toute la saison de Marie Kondo sur Netflix et j'ai lu le livre de Bea Johnson).

Donc, je me suis lancé un nouveau défi : au lieu de mettre la barre très haute en n'achetant aucun vêtement pendant 1 an, cette fois, je me mets au défi de n'acheter aucun vêtement neuf pendant 1 an! Comme cela, je pourrais assouvir mes envies de shopping en réduisant mon impact environnemental et en donnant une nouvelle vie à un petit bout de tissu.

Je souhaitais commencer ce défi après mon voyage en Australie, car on ne sait jamais - un maillot de bain australien, why not coconut! - mais au final, je n'ai pas vraiment besoin de quoique ce soit de plus. Et pour commencer en beauté, j'ai repéré des adresses de friperies dans le quartier de West End à Brisbane :

- Serendipity Op Shop : une friperie qui fait aussi petit café. Très cute, très propre (pas d'odeur de poussière!), il y a beaucoup de choses à petits prix (le plus cher que j'ai vu était 15 $AUD), on y trouve des vêtements, des chaussures, des accessoires et des livres.

- Lifeline Shop : il y en a plusieurs à travers Brisbane. Il y a aussi pas mal de choix, autant pour homme que pour femme, beaucoup de tailles et des petits prix. Les fonds aident à financer les services de prévention contre le suicide.

- SWOP : une friperie vintage. Qui dit vintage, dit aussi prix gonflés... le moindre t-shirt est à 25$. Cependant, on peut y dénicher des petites merveilles (des vestes en cuir ou en fourrure pour les amateurs, des robes années 50, des chaussures originales), et le lieu est sympathique - cela vaut donc le détour.

Résultat des courses : nous avons dépensé 21 $AUD pour une valise Quicksilver à 15$ (qui en vaut 190 neuve!) et une mini-jupe en faux cuir noir à 6$.

Même si je me permets de faire du shopping dans une friperie, je me pose toujours les questions : est-ce que j'en ai besoin? est-ce que j'ai déjà quelque chose de similaire? avec quoi et dans quelles circonstances vais-je pouvoir le porter? est-ce que cela me va vraiment bien? La réponse à la première question est souvent non, car dans le fond, je n'ai pas besoin d'une nouvelle jupe, mais les suivantes m'aident à ne pas surconsommer - comme je tentais déjà de le faire avec des vêtements achetés neufs. J'ai donc laissé sur place un haut rose car il avait une petite tâche et que je n'étais pas totalement sûre que cela tombait bien au niveau de la poitrine, une robe un poil trop large, une robe Mango Suit car la fermeture éclair dans le dos faisait une bosse et une jupe mi-longue, car dans le fond, je n'étais 100% convaincue que je n'allais pas m'en lassé au bout de quelques temps (même si j'y ai pensé pendant 1h après et que j'y pense encore ... mais nous n'aurons probablement pas l'occasion de retourner dans cette friperie). Le vêtement le plus cher de ceux que j'ai laissé pour compte coûtait 10$. Donc autant dire que j'aurais pu tout prendre, je n'aurais pas explosé mon budget. Mais, consommer moins et mieux n'est pas seulement bon pour les finances et la planète, mais aussi pour soi-même et son espace mental et vital (en évitant d'accumuler comme je le disais plus haut).

De retour en France, je ferai probablement un autre article avec les adresses de friperies découvertes à Lyon! Stay tuned.

Xoxo

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